La nouvelle Smart #1 ne veut ni Apple Carplay ni Android Auto !
La nouvelle Smart #1 ne veut ni Apple Carplay ni Android Auto !
Avec le nouveau #1, le bébé de Mercedes-Benz, Smart, a changé la donne : la forme de la voiture, le design, l'agencement technique, et quelque chose d'inédit et de très important dans les VE : l'ensemble de l’écosystème logiciel.
Parmi les innovations annoncées à l'occasion de la présentation de ce nouveau véhicule, il y en avait une apparemment insignifiante, mais qui en dit long sur les ambitions du projet Daimler-Geely : la décision de ne pas équiper la première place avec les plus populaires au monde, comme Apple CarPlay et Android Auto, stupéfaction totale, lucidité ? ou non ?
Présentation de la décision tactique
Cette réduction apparente qui peut sembler mal vue par beaucoup cache en réalité la conviction de créer une plateforme tellement efficace en termes d'expérience utilisateur qu'ils ne ressentiront plus le besoin de connecter leur smartphone "parce que ça marche mieux quand même" c'est bien". Ce n'est le cas d'aucune voiture aujourd'hui, à l'exception de la Tesla, le premier constructeur de véhicule électrique au monde.
D'autre part, le rôle central des logiciels dans les véhicules électriques a fait prendre conscience aux constructeurs que reprendre le contrôle de ce qui se passe dans la voiture n'est pas une option, mais une nécessité stratégique pour enfin de plus dépendre de la pomme d'Apple ou du G de Google.
Mais pour s'éloigner des smartphones et de leurs logiciels, il faut avoir la capacité de développer une technologie qui marche vraiment, de rompre avec la tradition, et peut-être d'être un peu plus audacieux. En supposant que c'est aussi une question de mentalité, les Allemands de Daimler ont besoin d'un peu d'aide des Chinois pour changer de vitesse, c’est obligatoire vu que l’ensemble de l’électronique automobile mondiale se produit au pays du soleil levant.
Technologie 3D
Si à ce stade vous vous demandez comment fonctionne le système d'infodivertissement du nouveau Smart #1, nous ne pouvons pas encore vous donner de réponse, car l'écran tactile de près de 13 pouces ne peut pas être touché. "Ce n'est pas la version finale", nous a-t-on dit à Berlin.
Nous avons pu rassembler quelques données techniques supplémentaires sur le nouveau système, qui sera connecté au cloud Microsoft en Europe et sera "alimenté" par le processeur Qualcomm Snapdragon SA8155P de dernière génération.
C'est un processeur particulièrement puissant qui va entre autres gérer une interface graphique riche en infographie 3D, comme vous pouvez le voir sur les photos que nous avons prises à bord.
Assis sur un fauteuil inclinable sous un parapluie, le renard fait partie des avatars qui doivent guider l'interface utilisateur du smartphone grâce à des commandes vocales auto-apprenantes, tout comme le font d'ailleurs Siri ou Alexa. Testez si cela fonctionne bien.
Dans tous les cas, l'accès à l'écosystème sera garanti grâce à un identifiant personnel, et les conducteurs autorisés pourront accéder à la voiture à l'aide de leur smartphone (connecté via une clé numérique peer-to-peer), la contrôler à distance et personnaliser sa configuration à l'aide de une application dédiée.
Fait intéressant, alors que le matériel a été développé par la branche chinoise de l'alliance Daimler-Geely, l'interface graphique a été créée par les designers du Mercedes-Benz Style Center.
Pour conclure
Pour en revenir au problème de l'indisponibilité d'Android Auto et d'Apple CarPlay, nous devons ajouter une dernière chose. Les ingénieurs de Smart ont noté que ces capacités de mise en miroir pourraient être mises en œuvre rapidement à l'avenir, car ce nouveau SUV Smart #1 dispose de mises à jour en direct.
Tout dépend de la façon dont les clients perçoivent l'écosystème intelligent. Comme pour dire : vous devriez essayer notre logiciel avant de décider si vous aimez toujours ce téléphone.
Ce qui est certain, c'est que nous verrons de plus en plus de ces restrictions visant à rééduquer les clients du monde automobile, qui doit reprendre le contrôle de son propre développement technologique à un moment sans précédent. Même au prix d'une déclaration de guerre à des partenaires historiques comme Apple et Google.